Le Val d'Azun ? On l'appelle la Vallée heureuse | La Balaguère

© MEYER Pierre

J’ai pour le tour du Val d’Azun une affection particulière.

Pour commencer, j’ai habité dans la vallée, il y a fort longtemps.
C’est là que j’ai rencontré Vincent l’un des fondateurs de la Balaguère. Le tour du Val d'Azun était aussi l’un des premiers circuits de la Balaguère.

En comptant bien, ça fait presque 30 ans qu’il tourne et pas une ride.

A l’époque, le tour du Val d’Azun était montré en modèle de développement de la randonnée pour les Pyrénées.
D’autres vallées ont tenté d’imiter notre démarche mais peu ont réussi et encore moins ont résisté à l’usure du temps.

C’est sûr qu’en 30 ans, le séjour à évolué mais l’esprit est resté le même.

Si un client du début revenait aujourd’hui, il aurait autant plaisir que la première fois.
Les villages où l’on fait étape sont les mêmes à un ou deux près. Arbéost n’a pas changé, Estaing non plus.
On dort dans les mêmes gîtes. Parfois les gérants ne sont plus mêmes. Certains « gérants historiques » ont vendu. D’autres ont laissé la place. Aux Viellettes les enfants de Bubu ont repris. Mais quoiqu’il en soit, partout sur le Tour d’Azun les clients Balaguère sont toujours accueillis en amis.

Le Val d’Azun respire une grande sérénité.

On l’appelle la vallée heureuse.
Quiconque dépasse la côte d’Arras voir surgir devant lui un paysage de carte postale. Dans le bas, une vallée plate parsemée de villages aux maisons traditionnelles.
Sur les versants, des prairies et des granges foraines. Plus haut la forêt dominée par les sommets enneigés.
La randonnée se déroule en moyenne montagne dans la zone des estives. Les sentiers sont confortables et les pentes douces.
Les étapes courtes et équilibrées, font du Tour du Val d’Azun une randonnée itinérante des plus accessibles par tous les publics.
On y voit de nombreux troupeaux en liberté.

Dans le Val d’Azun, les agriculteurs sont jeunes et dynamiques.

Ils développent une agriculture tournée vers les produits de qualité dont le fameux fromage des Pyrénées. On en mange quasiment à tous les repas. Saucisson, fromage et coup de Jurançon par-dessus, rien de tel pour voir la vie en rose.
Ne cherchez pas dans les catalogues, La Balaguère est la seule à le proposer.
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Un article de Gérard Caubet