Le contact entre le malgache et le « vazaha » (= « l’étranger ») - un statut qui ne dépend pas de la couleur de la peau – est facile et spontané. Du fait de l’histoire de Madagascar, le « vazaha » représente néanmoins celui qui possède des richesses. « Mora-mora, le temps présent est roi » : plus qu’un simple dicton qui fait le tour de l’île pour retranscrire une philosophie, c'est une question de savoir-vivre que l’on se doit de respecter pour comprendre la culture malgache. Les fady (tabous ou interdits) sont ancrés de façon séculaire dans la culture malgache. Ils régissent l’accès aux sites sacrés, ainsi que les comportements à adopter vis-à-vis de la population et de son environnement. Ils varient en fonction des régions, des ethnies, mais parfois aussi des communautés. Parmi les nombreuses croyances, le culte des ancêtres permet de faire le lien entre le monde vivant et le monde surnaturel. Les malgaches ont l’habitude d’invoquer les ancêtres à l’occasion de tous types de rituels, cela en vue d’assurer la protection de leur descendance. Le « famadihana » ou « retournement des morts » - une tradition qui se célèbre en présence de toute une collectivité - sert justement à demander conseil et protection au défunt, tout en réservant à celui-ci un certain confort pour son départ dans l’au-delà. Figure emblématique de la société malgache, le zébu symbolise l’opulence. Cet animal omniprésent dans la culture se retrouve notamment dans chaque étape qui marque la vie d’un malgache. À Madagascar, il est recommandé de : - Conserver une certaine retenue et faire preuve de bons sens dans les rapports. - Respecter les consignes dans les lieux où il existe des « fady » représente une marque de respect profonde des habitants et de leur mode de vie. - Observer les us et coutumes propres à chaque région afin de les respecter. - Adopter une attitude décente sur les lieux de culte et durant les cérémonies. - Éviter d’exprimer publiquement des émotions de colère ou d’affection.

Constituant la base de toute l’alimentation du pays, le riz accompagne aussi bien les viandes (zébu, poulet, canard, porc) que les brèdes, ces feuilles de légumes qui fait la réputation du plat national malgache : le romazava. Tout aussi savoureux, le ravitoto est un ragoût de viande de porc cuisiné avec des feuilles de manioc pilées. Ces spécialités se dégustent autant au restaurant ou dans les gargotes que chez l’habitant, au moment du traditionnel « sakafo » (repas). Trouvés en abondance sur les côtes ou dans les îles, poissons et crustacés (crabes, calamars, langoustes) sont préparés en curry à base de coco, de vanille ou de poivre. Extrêmement riche et diversifiée, la cuisine malgache est parfumée grâce à l’introduction de ses épices (poivre, girofle, gingembre, muscade). Cependant, les condiments (le sakay ou pâte de piment et les achards de mangue ou de citron macérés dans l’huile de curry pimenté) sont servis à part, laissant à chacun la liberté de relever son plat en fonction de ses goûts. Mangues, litchis, bananes, ananas, goyaves, corossols… grâce au climat de l’île, les fruits tropicaux vous régalent par leurs saveurs sucrées très goûteuses. « PM » ou « GM » ? Quoi que vous commandiez comme boisson, on vous demandera toujours si vous préférez un petit ou grand modèle. S’il est fortement recommandé de consommer l’eau en bouteille, vous pourrez goûter les nombreux jus de fruits locaux ou le jus de canne fermenté, le betsa-betsa.

Le pourboire est une tradition ancrée dans les activités de service à Madagascar. Dans les hôtels, le personnel s'efforcera toujours de vous satisfaire et attend de votre part un petit geste. Ne donnez pas à tort et à travers mais seulement en échange d'un service, afin de ne pas favoriser un comportement de mendicité déjà bien présent.