Fernand, voyageur de retour de "Pays Bassari et parc du Niokolo Koba" | La Balaguère

Bonjour Fernand ! Tu reviens de notre circuit 'Pays Bassari et parc du Niokolo Koba', peux-tu te présenter ?

Je suis un ancien journaliste sportif. De par ma nature et ma profession, j'ai toujours aimé la découverte et j'ai eu la chance de beaucoup voyager à travers le monde. Plus le temps passe et plus l'envie de découverte est forte.

Pourquoi as-tu choisi cette randonnée ? À qui la conseillerais-tu ?

Il y a une vingtaine d'années, j'ai découvert le Pays Dogon au Mali, et j'en suis tombé amoureux au point de créer une association ('Solidarité Dogon') qui continue à entretenir des projets dans ce secteur, le plus important étant une école technique accueillant plus ou moins 700 élèves.


Les événements récents ont plongé la région dans un climat de grande insécurité et, cette année, les étrangers sont interdits d'accès et ramenés 'manu militari' à Bamako. 'Orphelin' du Pays Dogon, j'ai ressenti le besoin de retrouver de l'élan en visitant une région 'proche', dans ses antécédents historiques et à travers sa vie quotidienne.

Raconte-nous tes meilleurs moments et souvenirs de cette randonnée...

Pour ses 'ressemblances' avec le Pays Dogon, le Pays Bassari inscrit au patrimoine mondial de l'humanité m'a apporté tout ce que j'attendais. Une vie au plus proche de la nature, dans un environnement préservé et un climat social sain. Loin du luxe, mais tellement dans ce que je considère comme le confort car basé sur une vie simple, avec une convivialité omniprésente.


Certes, les paysages sont moins spectaculaires que ceux de la falaise de Bandiagara en Pays Dogon. Mais le cheminement dans les collines, à la frontière de la Guinée, est un régal pour le randonneur. Avec cette sensation merveilleuse de poser le pied dans le sillage des gens de l'endroit, qu'il s'agisse d'adultes partant cultiver dans les champs ou d'enfants en route sur le chemin de l'école.

Si la visite de l'ïle de Gorée et du parc Niokolo font partie des incontournables, je retiens surtout le séjour dans les villages des différents ethnies de la région de Kedougou. Successivement, cette immersion nous a permis de nous mêler à la vie des secteurs agricole, artisanal, culturel et scolaire. Chaque journée nous a réservé de belles surprises avec, en point d'orgue, une soirée de danses d'initiation.


La découverte de la grande cascade de Toumania apporte aussi une dimension toute particulière, tant le site est inattendu dans un univers de réelle grande sécheresse.

Au fil de notre voyage à la rencontre les ethnies, les explications concernant le valeurs et rites animistes nous ont particulièrement séduits. Une mention spéciale pour la visite chez les Bedik où les villages nous ont semblé les plus jolis et les plus préservés.


De manière générale, on sent que la présence touristique n'a pas encore dénaturé les rapports entre visiteurs et visités. Je sais que vous êtes très attentifs à préserver ces rapports. Il faudra veilleur au grain si le tourisme, fut-il responsable, se développe dans cette région. Enfin, je ne voudrais pas oublier Ibrahima qui a été un guide à la fois attentionné et discret... un vrai compagnon de voyage !

Pour toi, La Balaguère, c'est...

J'avais un préjugé favorable pour La Balaguère, dans la mesure où votre agence, si je ne me trompe, est issue du monde montagnard. Et bien sûr, parce que votre spécialité est le voyage à pied. En effet, après plusieurs déplacements en votre compagnie, nous sommes pleinement satisfaits. Juste quelques réserves lors d'un voyage à Cuba où nous étions sans doute un peu trop nombreux pour maintenir une ambiance sans nuages.

Et ta prochaine randonnée ?

Les conditions sanitaires du moment freinent l'ardeur du voyageur. L'Afrique reste notre destination favorite, mais on aimerait bien, entre temps, aller faire un tour du côté du Kazakhstan.

Le séjour de Fernand : Pays Bassari et parc du Niokolo Koba

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