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Coutumes, recommandations, cuisine... tout sur la culture et les traditions à Madère

US ET COUTUMES

Les Madériens sont des catholiques pratiquants. Les premiers colons de Madère étaient des agriculteurs, l'île avait été initialement colonisée par des habitants de l'Algarve au Portugal. C'est un peuple très hospitalier et sociable. Plusieurs mondes s'y côtoient : une jeunesse dynamique et fêtarde, des générations mondaines rompues au vieil art de vivre anglais, un monde paysan courageux et vaillant s'octroyant quelques pauses dans le difficile labeur lors des fêtes de villages et autres. La vie de l'île est ponctuée par des fêtes religieuses ou laïques ; championnats sportifs en tous genres (surf notamment ; l'île dispose de « spots » mondialement connus). Les mois d’été sont marqués par les fêtes religieuses traditionnelles et les pèlerinages.

RELIGIONS

Le catholicisme joue un rôle central dans la vie spirituelle de Madère avec un héritage culturel de la foi catholique qui se reflète dans l'architecture, l'art religieux et et les festivités traditionnelles. Madère est également le foyer d'une diversité de croyances et de pratiques spirituelles avec des lieux de culte plus modernes aux expressions de foi plus alternatives.

CUISINE / NOURRITURE

La cuisine locale madérienne est basée sur les traditions paysannes. Les patelles grillées sont très appréciées des habitants pour commencer un bon repas. Servie avec de l'ail et un filet de citron, cette spécialité vient dans une poêle chaude directement du gril. Les amateurs de viande trouveront une grande variété de plats : l'espetada traditionnelle, la carne vinha-d'alhos. L'espetada est faite de morceaux de bœuf frottés dans de l'ail et du sel, embrochés sur un bâton (ou une branche de feuilles de laurier dans les fêtes populaires) et laissés griller sur des copeaux de bois fumants. Le carne de vinha-d'alhos est apprécié à chaque occasion, un plat composé de petits morceaux de viande de porc marinés pendant au moins une journée dans un mélange d'ail, de vinaigre de vin et de feuilles de laurier, avant qu'il ne soit cuit dans. Le picado se compose traditionnellement de petits morceaux de bœuf frits à l'ail dans une poêle, parfois avec l'ajout de poivrons rouges, servis dans un grand plat entouré de frites. Tout le monde mange dans le même plat avec une fourchette ou un cure-dent en bois (picar = pioche). On trouve enfin sur les menus des légumes cultivés localement, notamment des carottes, des haricots verts, de l'abobrinha (semblable à la courgette), de la pimpinela (chayote) et des pois, généralement préparés de manière très simple. Les salades ne font pas toujours partie de l'alimentation quotidienne des insulaires. En raison de la longue tradition de pêche établie sur l'île, le poisson joue un rôle important dans l'alimentation quotidienne des habitants. Le thon, l'espada (sabre noir), le bacalhau (morue), le gaiado (un poisson régional traité comme la morue) et les potas (semblable à un énorme calamar) figurent dans de nombreux plats principaux. Partout sur l'île, vous trouverez une grande variété de gâteaux, bonbons et desserts. La liste est longue, mais les plus populaires auprès des habitants sont les queijadas, un petit gâteau à base de requeijão (fromage cottage), d'œufs et de sucre. Le bolo de mel, le plus vieux bonbon de Madère, remonte à l'époque où l'île était un important producteur de sucre et est traditionnellement consommé à Noël. Au fil des siècles, le «Vin de Madère» a acquis une réputation mondiale. Le vin de Madère est arrivé sur la scène mondiale au XVIIe siècle. Il est d’abord devenu le vin préféré des colonies américaines. Un verre de vin de Madère a d’ailleurs scellé la signature de la déclaration d'indépendance américaine. En Russie, c’était le vin préféré de la cour des tsars. C'est également dans ce vin qu'en 1917, le prince Félix Yusopov déposa le poison destiné au moine Raspoutine. Entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle, de nombreux auteurs français, comme Honoré Balzac et Alexandre Dumas, en faisaient l’éloge. Les particularités de ce vin sont dues à un accident qui eut lieu au début du XVIIIe siècle. Une cargaison stockée dans la cale d'un navire a fini par faire le tour du monde, se rendant deux fois en Équateur avant de retourner à Madère. Agité par les vagues et soumis aux températures tropicales, le vin finit par avoir une saveur nouvelle et délicieuse grâce à ce vieillissement artificiel. Le processus de fabrication actuel est inspiré de cette aventure : le vieillissement est accéléré dans des serres pour recréer la chaleur tropicale. Pour les vins moins chers, le vieillissement est accéléré dans les fours. La culture de la vigne s'étend sur une grande partie de l'île, avec environ 14 000 parcelles en exploitation. C'est une exploration en petites unités, avec les souches soutenues par des treillis de bois ou de canne. Environ la moitié de la production de raisins est destinée aux vins fins et le reste au vin de table. La célébration des vendanges est une tradition ancienne, elle se fait plus particulièrement à Camara de Lobos et Santana. Outre le vin de Madère de renommée mondiale, ce que vous pourrez trouver partout sur l'île, c'est la traditionnelle poncha qui peut être servi froid ou à température ambiante. Si vous souhaitez en faire chez vous, voici la recette : prenez une bonne mesure d'aguardente (un alcool blanc à base de canne à sucre distillée) et mélangez-la avec du mel de abelha (miel), du jus de citron frais (ajoutez un peu de jus d'orange si vous le souhaitez) et remuez bien. Servir à température ambiante ou fraiche. Outre la traditionnelle poncha, il existe également d'autres versions à base de différents jus de fruits (mandarine, fruit de la passion, etc.) servis avec de la glace.

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