Vie pratique au Panama

Pour les ressortissants français, il est obligatoire d'avoir un passeport valide d'au moins 6 mois après la date d’entrée.

Pour les ressortissants français, il n'est pas obligatoire d'avoir un visa pour les séjours touristiques de moins de 180 jours.

Le Panama est à l’UTC -5, sans passage à l’heure d’été. En hiver, il y a donc 6 heures de moins qu’en France ; en été, 7 heures de moins.

La monnaie officielle est le balboa (PAB), mais en pratique, c’est le dollar américain (USD) qui circule partout (1 balboa = 1 USD).

Les cartes bancaires sont largement acceptées en ville, mais il est conseillé de prévoir du liquide pour les zones plus reculées ou pour les petites dépenses.

Pour appeler le Panama depuis la France il faut composer le + 507.

Le réseau mobile est assez bon dans les zones urbaines et touristiques, mais peut être limité dans certaines régions rurales ou sur les îles. Il existe plusieurs opérateurs locaux (Movistar, Digicel, Tigo) et des cartes SIM locales sont faciles à trouver.

La plupart des hébergements et restaurants proposent le Wi-Fi gratuit, surtout dans les villes.

Au Panama, le courant électrique est de 110 volts, avec des prises de type A et B (comme aux États-Unis). Il est donc nécessaire d’avoir un adaptateur pour vos appareils européens.

Le Panama est globalement sûr, mais comme partout, il est recommandé d’être vigilant dans certains quartiers de Panama City (notamment El Chorrillo, Curundú, et certaines zones de Colon). Évitez d’afficher des objets de valeur et préférez les taxis officiels ou services recommandés.

La gestion des déchets au Panama reste un vrai défi, notamment dans les grandes villes et les zones touristiques. Le tri sélectif est encore très peu répandu et les infrastructures de recyclage sont limitées. Une grande partie des déchets, en particulier les plastiques, finit dans les décharges à ciel ouvert ou se retrouve dispersée dans la nature, polluant les plages, les rivières et les mangroves. Sur les îles et dans les villages côtiers, le problème est encore plus visible, car le ramassage est souvent irrégulier. Heureusement, certaines communautés et associations locales commencent à organiser des initiatives de nettoyage et à sensibiliser habitants et visiteurs à la réduction des déchets. En voyage, il est essentiel de privilégier les produits réutilisables, d’éviter le plastique à usage unique et de toujours repartir avec ses déchets, afin de contribuer à préserver la beauté sauvage du Panama pour les générations futures.

Le Panama est un petit paradis de biodiversité, avec ses forêts tropicales luxuriantes, ses mangroves, ses plages sauvages et ses îles paradisiaques. Pourtant, ce pays fait face à de vrais défis environnementaux. La déforestation, causée par l’agriculture intensive et l’exploitation illégale du bois, menace de nombreux écosystèmes et réduit les habitats d’espèces endémiques. Sur les côtes et les îles, la pollution marine est aussi préoccupante : déchets plastiques, résidus d’hydrocarbures et activités touristiques non maîtrisées fragilisent les récifs coralliens et les plages. Dans les villes, l’urbanisation rapide, notamment à Panama City, accentue la pression sur les ressources naturelles et augmente la pollution de l’air et de l’eau. Pour protéger ce patrimoine naturel exceptionnel, de plus en plus d’initiatives locales voient le jour, encourageant la conservation, l’écotourisme et une gestion plus durable des ressources. Voyager au Panama, c’est donc aussi s’engager à découvrir ce pays tout en respectant sa nature unique.