Casamance : immersion douce en pays Diola ! | La Balaguère

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Je m'appelle Benjamin Bourgoin, je suis spécialiste de la Casamance

Originaire de Montrouge, j’ai découvert la randonnée à 16 ans avant de passer mon diplôme d'état d'accompagnateur moyenne montagne. A 18 ans, c'est le virus africain qui m’a pris.
Après 10 ans de voyages sportifs (escalade, raids et randonnées pédestres dans l'Ouest africain et ailleurs), j’ai crée ma propre agence au Sénégal en 1992 avec Régine Regal.
Aujourd’hui, je travaille en Afrique l'hiver et l’été sur d'autres destinations de Cuba aux Alpes en passant par l'Indonésie, l'Équateur, le Cap Vert ou la Crète.
Depuis 2007, je vis en Europe et je continue à me rendre en Casamance plusieurs fois par an pour mon agence locale qui travaille notamment en collaboration avec la Balaguère.

La Casamance au Sénégal, un réservoir de biodiversité préservée

Venir en Casamance, c’est découvrir un Sénégal authentique où les traditions séculaires perdurent.
Essentiellement peuplé par l’ethnie Diola, le sud de la basse Casamance constitue le plus important centre animiste de tout le Sénégal.


Néanmoins, la cohabitation inter ethnique et religieuse est omniprésente ; dans ces villages reculés situés entre brousse et océan, les animistes vivent aussi bien en harmonie avec les musulmans, les chrétiens que la nature !


La végétation se compose de forêts denses peuplées d’arbres gigantesques comme le fromager ou les caïlcédrats, de rizières, de palmeraies où l’on récolte le vin de palme, mais aussi de l'une des plus vastes mangroves de toute l’Afrique de l’ouest.


Au fil de l’eau, la pirogue sillonne à travers ces marécages labyrinthiques appelés bolongs, de véritables forêts qui constituent des axes de communication essentiels pour l’ensemble des villages isolés. Mais la navigation constitue surtout un mode de transport lent et respectueux de la nature, idéal pour observer le monde vivant qui la peuple.


Hyènes, panthères, biches, singes... en Casamance, on peut observer une partie de la faune sauvage africaine. Mais cette région est surtout réputée pour abriter de nombreuses espèces d’oiseaux que l’on peut apercevoir durant les temps de randonnée et de balade, notamment dans la mangrove (tourterelles, perdrix, calaos, merles metalica et corbeaux-pie, hérons, aigrettes, martins pêcheurs et pélicans). Partout ailleurs, il est possible d'apercevoir au-dessus de nos têtes vautours, faucons et autres rapaces.

Une randonnée en itinérance pédestre et fluviale

Idéalement créé pour les voyageurs qui souhaitent s’immerger dans la culture africaine à un rythme facile, le voyage 'Rando-pirogue en Casamance' permet d’explorer à pied et en pirogue toutes les facettes d’une région tropicale riche en diversité.


Le circuit commence au nord du pays par la visite du lac rose de Sahel dans la région de Dakar, un site classé au patrimoine mondial de l’humanité dont le décor contraste totalement avec le cadre agricole et luxuriant de la Casamance situé à l’extrémité sud du Sénégal.


Marcher de village en village, c’est partir à la rencontre des Diolas, un peuple de riziculteurs et à la découverte d'une culture très vivace.
Dans les villages de brousse toujours protégés par de gigantesques arbres comme le caïlcédrat ou le fromager, la vie s’écoule paisiblement en pays Diola.

Outre les villageois suspendus en haut des palmiers qui récoltent le vin de palme, c’est toute une faune propre à l’écosystème tropical que l’on peut observer lors de nos déplacements pédestres (coucals, perroquets, calaos, singes ou biches).


La pirogue et le kayak permettent de découvrir en douceur la richesse naturelle des mangroves et des iles, mais aussi de s’arrêter dans des villages reculés au milieu de nulle part, cachés entre fleuves et rizières.


La navigation est aussi le prétexte pour contempler le mode de vie des pêcheurs. Depuis notre embarcation, on les voit lancer ou remonter leurs filets, tandis que les femmes récoltent huîtres et coquillages au milieu des palétuviers, sous le regard des nombreuses d’espèces d’oiseaux marins (aigles pêcheurs, hérons Goliath, sternes, martins pêcheurs).


Ce séjour qui privilégie l’immersion douce, permet à la fois de rencontrer un peuple attaché à ses traditions et savoir-faire ancestraux que de découvrir un environnement naturel préservé.

La meilleure période pour partir en Casamance

Etant situé sur une zone intertropicale, le Sénégal est soumis à deux saisons bien distinctes, la saison sèche (de novembre à mai) et la saison des pluies (de juin à octobre). Dans le sud du pays, les pluies persistent plus longtemps en raison de la mousson africaine.


Bien entendu, nos circuits partent durant la saison la plus clémente, lorsque les températures diurnes oscillent entre 22° et 30°C et les températures nocturnes entre 16°C et 20°C. A cette période, les pluies sont rares et la chaleur moins étouffante.


Ces saisons modifient grandement le paysage, ses lumières et ses couleurs.


Entre les mois de novembre et de décembre, les rizières n’ont pas encore été récoltées, ce qui offre un autre type de spectacle au voyageur !

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Un article de Benjamin Bourgoin