Le Kilimandjaro, incontournable dans la vie d’un ascensionniste | La Balaguère

© Mattias Nilsson

Christine, créatrice de voyages à La Balaguère.


Le Kilimandjaro est un sommet incontournable dans la vie d’un ascensionniste car c'est la plus haute montagne d'Afrique, avec ses 5896 m d’altitude. On dit d’ailleurs qu’il fait partie de la liste des « 7 sommets » que tout alpiniste doit avoir gravi et il est vrai que celui-ci est particulier car il démarre de la forêt équatoriale, royaume des singes colobes et se poursuit entre épaulements, plateaux, champs de lave, rochers et neiges éternelles.

L'ascension du Kilimandjaro est très réglementée

Pour son ascension, c'est toute cette organisation, très réglementée et très hiérarchisée, le guide, les porteurs, le cuisinier, les assistants…


Avant de partir, les porteurs passent au contrôle de la pesée : l’expédition ne part que quand tout est vérifié car le poids de leur chargement qui ne doit pas dépasser les 20 kilos.
C’est grâce à des associations de porteurs et de défense de la profession qu’aujourd’hui les conditions de travail se sont nettement améliorées. La vision de la longue file de porteurs est toujours très impressionnante …

Être attentif aux signaux de son corps pendant l'ascension

L’ascension du Kilimandjaro est un palier, car on approche les 6000 m, c’est une étape pour toute personne qui veut progresser dans son ascension des sommets d’altitude. Nous proposons ce circuit avec notre équipe locale : Ascension du Kilimandjaro par la voie Machame.

Il n’y a aucune difficulté technique, d’ailleurs, ce n’est pas vraiment non plus une histoire de performances physiques. Certains sont très entraînés et ne parviennent pas au sommet… d’autres, au contraire, moins entraînés y parviennent.
Ce que je conseille surtout, c’est d’être reposé lorsque l’on se lance dans l’aventure et Il faut bien sûr être en bonne condition physique.


Pour gravir le sommet, il est nécessaire d’être attentif aux signaux de son corps, de s’écouter ! Ca permet notamment d’anticiper le mal des montagnes. Il est impératif de boire régulièrement, d’aller à son rythme…

Le plus éprouvant c’est l’altitude, et le froid qui lui est lié. En cas de difficulté, un guide accompagne la personne et redescend avec elle jusqu’au camp de base.

Côté logistique au Kilimandjaro

Les nuits sont relativement confortables, en tentes avec d’épais matelas. On se couche tôt pour se reposer et chaque bivouac est agencé dans des lieux bien spécifiques avec point d’eau, cabane de rangers, sanitaires.


On mange chaud tous les jours, à l’abri sous la tente assis sur des sièges pliables, le luxe !


L’ascension en elle-même est la journée la plus difficile car précédée d’une courte nuit.


Mais quelle récompense, défiant le mal d’altitude pas à pas à la lueur des frontales, de suivre cette route sacrée, ponctuée de lumières bleues jusqu’à ce que le soleil prenne le relais.

Une palette de paysages tout du long de l'ascension !

Durant le circuit 'l'ascension du Kilimandjaro', l’itinéraire est magnifique car on passe de l’univers équatorial de l’Afrique, chaud et humide, avec plusieurs étages de végétation pour finir dans les fameuses neiges éternelles !


Dès qu’on émerge de la forêt, c’est très beau, très lunaire.


Le Kilimandjaro est composé de 3 volcans éteints, donc on voit des traces d’anciennes coulées. J’ai adoré cette partie autour des 3500 m / 4000 m, ce désert d’altitude avec ces lobelias géants.

Un trek engageant qui nécessite d'être un groupe soudé

Ce qui est à noter dans un tel trek, c’est que le groupe est généralement très soudé, l’ambiance est super et tout le monde s’entraide.


L’équipe locale, elle aussi, est très attentionnée, toujours souriante et à l’écoute, ce qui est propre au Kilimandjaro, et à l’Afrique en général : toute fin de circuit est une fête, avec des chants, des danses, bonne humeur et convivialité.
Le Kilimandjaro est vraiment une expérience inoubliable…


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Un article de Christine Coumet