"Nanamasté" au Népal, un voyage propice aux échanges | La Balaguère

© Anita Bimal

Après avoir créé des voyages lointains sur mesure pendant 13 ans à Toulouse, nous avons endossé nos sacs à dos en famille pour une découverte en slow travel de l’Asie durant une année. De retour dans ma Bigorre natale, l'équipe de la Balaguère m'a accueillie. Et depuis juin 2018, je suis heureuse de mettre à disposition mon expérience.
J'ai eu la chance de pouvoir partir sur le circuit Nana-masté au Népal, un voyage pour les femmes avec des femmes à la rencontre des népalaises. Pourquoi j'ai fait ce choix ? Pour les rencontres, les échanges, apprendre au contact des locaux et l’entraide.


La rencontre au coeur d'expériences inoubliables

Amusée par la Fête de Dashain et ses balançoires géantes en bambou, qui tiennent lieu uniquement pendant 1 mois et réunissent les enfants et les Grands Enfants que nous sommes. Pas besoin de parler la même langue, la langue du cœur et les échanges dans les éclats de rire.
Impressionnée par la force féminine de Shailee, femme népalaise qui a gravi l'Everest et qui nous rappelle qu'il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de réussir.
Envoutée par les célébrations bouddhistes dont celle du temple de Nagi Gumpa accompagnée en musique et chants par les nonnes.
Nous avons découvert l’ouverture et le partage des familles lors de la fête hindoue du Tihar, fête des Lumières, avec les couleurs flamboyantes des lampes à huiles éclairant les entrées des maisons.
Nous avons appris des danses traditionnelles népalaises lors d’une soirée improvisée avec les femmes d’un village perché dans la montagne éloigné de tout, moments de complicités inoubliables.
Et comment ne pas évoquer le levé de soleil sur la chaîne des Annapurnas depuis un balcon naturel, montagnes mythiques qui ont attiré de nombreux alpinistes.
Inoubliable !

La nourriture ? Un régal pour les papilles !

Vous dégusterez des repas copieux et variés.
Un petit déjeuner aux Sel Roti (beignets) à tremper dans du miel.
Le Dal Bhat, plat national incontournable, constitué de riz, soupe de lentilles et curry de légumes.
Dal Bhat
Les fameux momos qui raviront tous le monde avec le choix qui s’offre à nous : frits ou à la vapeur, aux légumes, au fromage ou à la viande…  et la satisfaction de les avoir préparés avec Danzee qui nous transmet son savoir familial dans sa cuisine.
Pendant la randonnée, nous ne sommes pas oubliés avec les nourrissantes nouilles sautées Chowmein, pouvant être accompagnées de sauce tomate locale, ainsi que les bons petits plats préparés par le chef des porteurs.
Les plats sont appréciés grâce à leurs épices, avec possibilité de pimenter si vous souhaitez la jouer à la mode locale !

Une randonnée sans difficulté

Nous sommes sur un voyage alliant le culturel et la découverte des styles de vie des népalaises, citadines et paysannes.
Il n’y a pas de difficulté lors de la randonnée sur plusieurs jours. Il est bon de noter que si on a les genoux fragiles, l’aide de bâtons de randonnée peut être appréciée car nous rencontrons de nombreux escaliers en pierre.
Nous parcourons l’itinéraire hors des sentiers touristiques, de villages en villages sur des chemins empruntés par les paysans. Une partie du sentier est pavée.
La présence de l’équipe et des porteurs est aussi essentielle à la bonne réalisation du séjour. Ils sont toujours d’humeur joyeuse, très organisés et motivent les troupes !

Printemps et octobre, les saisons idéales

Nous sommes parties en octobre où sur Katmandou il faisait chaud et humide. Dès que nous nous sommes éloignées dans les montagnes, lorsque le soleil sortait, nous avions chaud mais ce fut supportable pour marcher. Et les nuits furent relativement froides. Moi qui suis frileuse, mon sac de couchage 0° m’a servi.
Le printemps et l’automne sont les meilleures saisons pour la clarté du ciel et les vues souvent dégagées sur les montagnes.
Quelle que soit la saison, vous trouverez une célébration à laquelle participer !
En quelques mots, un voyage inoubliable où le partage, la bonne humeur et la beauté des paysages ont prévalu.
Tous nos treks au Népal

Un article de Émilie Bouysset