Liberty, voyageuse de retour de Crète | La Balaguère

Bonjour Liberty ! Tu reviens de notre voyage 'Crète, randonnées et baignades' : peux-tu te présenter ?

Qui suis je donc ?
Une contemplative active, chaque jour plus intriguée par la complexité de l'âme humaine et je m'interroge : quelle est cette étonnante alchimie qui, des Inuits aux Crétois par exemple, façonne notre vision du monde. Comment une géographie, un climat, une histoire, un imaginaire impactent notre mental ? Voyager pour moi signifie s'en mettre plein les yeux, plein les narines, toucher, essayer de déceler l'invisible sous les apparences, le permanent caché parmi la foisonnante variété, jouir d'être là, au moment présent, m'imprégner, rencontrer et essayer d'appréhender un fragment de  l'âme d'un pays.
Après une vie familiale, professionnelle et sociale débordante, j'en ai enfin le temps. J'en profite à 1000/100.

Pourquoi as-tu choisi cette randonnée en Crète ? A qui la conseillerais-tu ?

Les cieux, les médias et un climat ambiant déconcertant ont décidé de nous mettre la tête sous l'eau. Il est grand temps de réagir. J'ouvre le catalogue de La Balaguère, je sens déjà comme un foehn qui m'anime. Je tombe sur une photo : une mer aux eaux turquoises, quelques maisons au pied d'une falaise abrupte et ces quelques mots : contre-courant ; plus sauvages ; inaccessible aux voitures. J'ouvre l'ordi, il ne reste qu'une seule place. C'est un signe. Je clique. C'est parti !

Raconte-nous tes meilleurs moments et souvenirs de ce voyage...

Plus encore qu'un voyage dans l'espace (et pourtant, quels paysages ! Quelle végétation endémique ! Quelles gorges splendides !), c'est le voyage dans le temps qui m'émeut.
Au jour 4, après avoir suivi un magnifique sentier en balcon (et là, je me sens connectée avec ces autres marcheurs infortunés, en mode survie qui, à 300 km au sud, en Libye, suivent un parcours parallèle), nous pique-niquons dans une forêt de pins et découvrons peu après ce que, un certain Paul a dû découvrir lui-même voilà 2000 ans : une crique au pied d'une falaise abrupte, une plage de galets, quelques touches de végétation auxquelles la civilisation a juste ajouté un petit bateau, et 2 petits bâtiments. Un bout du monde quasi éternel sous le soleil, léché par l'eau turquoise.

Le fantaisiste code Wifi à la taverne nous connecte-t-il directement à Saint Paul là haut ? La chapelle qui lui est dédiée relie cette nature quasi intacte à une dimension sacrée qui me saute au coeur dans ces rares endroits du monde intacts où des ondes telluriques se sont rassemblées pour donner confiance en l'humanité.

Même impression au jour 6 : après un débarquement sans débarcadère (juste un pneu amarré à un rocher), nouveau saut dans le temps : quelques millénaires en arrière, une fontaine sacrée, une autre chapelle tout aussi vénérée, un sanctuaire avec son sol en mosaïque de galets, en arrière plan, une nécropole... Seuls les oliviers encore présents ont connu ces temps anciens et pourtant on y est bien. Pas de gardien, pas d'exploitation touristique du lieu. C'est Lissos. C'est juste magique.

Pour toi, La Balaguère, c'est...

- un circuit équilibré, étudié au mieux pour optimiser chaque jour, chaque rando : le bus ou le bateau permet d'éviter tous les trajets moins pittoresques (rien que la substantifique moelle...)
-  un accompagnement à la fois culturel, sportif, logistique, compétent et efficace. Quelle ingénieuse idée celle de remonter les gorges de Samaria ' à contre courant ' !
- des hébergements et des restaurants au top.

Et ton prochain voyage ?

La semaine prochaine le Queyras en duo, là c'est plutôt un pélerinage sur les traces d' une enfance où l'on randonnait déjà en famille.
Cet été la Dordogne et Oléron ( destinations proches de chez moi).
Puis à l'automne il va falloir choisir entre la Birmanie et la Réunion.
Au printemps 2019 la Toscane entre copines ...
Mais dès que possible retour en Grèce, avec La Balaguère.


Voir notre circuit accompagné 'Crète, randonnées et baignades'

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