Le chemin de Stevenson, aujourd’hui GR70, apporte au randonneur chaque jour son lot de découvertes. Les voyageurs peuvent suivre au pas près l’itinéraire de Robert Louis Stevenson, ou le morceler en deux tronçons : du Puy-en-Velay à Chasseradès ou de Chasseradès à Saint-Jean du Gard. Les questions de logistique imposent parfois de prendre quelques libertés avec le chemin historique mais l’esprit reste intact.
La renommée du chemin de Stevenson
Le 22 septembre 1878, le jeune écrivain écossais Robert Louis Stevenson part à pied du Monastier-sur-Gazeille pour arriver douze jours plus tard, à Saint-Jean-du-Gard.
Ses aventures, ses rencontres, ses impressions, ses états d’âme sont scrupuleusement notés dans son carnet de route. Il ignore que plus d’un siècle et demi après, son carnet de route entrera dans l’histoire. Son ânesse Modestine ignore encore plus qu’elle y tiendra le rôle principal.
Le chemin de Stevenson aujourd’hui balisé et dûment numéroté en GR70 fait la liaison entre la Haute-Loire, la Lozère, l’Ardèche et le Gard.
Chaque jour apporte au randonneur son lot de découvertes.
La Balaguère propose le chemin de Stevenson en randonnée en liberté dans son intégralité.
Les territoires traversés dévoilent tour à tour des paysages différents. Le départ se fait au Puy dans les champs de lentilles et se termine dans les châtaigneraies de Saint jean du Gard. La bascule entre le cœur du Massif-Central et la méditerranée se faisant au niveau du mont Lozère.
Il y a aussi ce qu’on ne voit pas et dont Stevenson parle dans son carnet. La guerre des camisards dite aussi guerre des Cévennes y prend une grande place. A l’origine, la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV qui interdit le protestantisme. Dès cet épisode sanglant terminé, la bête du Gévaudan ramènera les Cévennes sous les feux de la rampe.
Une randonnée pour suivre les traces de Stevenson
Les randonneurs peuvent suivre au pas près l’itinéraire de Robert Louis Stevenson, ou le morceler en deux tronçons : du Puy-en-Velay à Chasseradès ou de Chasseradès à Saint-Jean du Gard. Les questions de logistique imposent parfois de prendre quelques libertés avec le chemin historique mais l’esprit reste intact. Les dénivelés dépassent rarement plus de 500m par étape ne sont pas insurmontables. Loin s’en faut !
Pour les puristes, le must sera de partir le 22 septembre avec un âne, un revolver, une petite lampe à alcool et une poêle, une lanterne et quelques chandelles d'un sou, un couteau de poche et une large gourde en peau... Pour faire plus vrai ;).
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Accompagnateur en montagne et écrivain pyrénéiste