Montserrat Penedes, un bon compromis entre la nature, la gastronomie et le spirituel | La Balaguère

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Gérard accompagne régulièrement la randonnée ' Des montagnes de Montserrat au vignoble de Penedes' proposée par La Balaguère.

Bonjour Gérard ! Pourquoi aimes-tu cette rando ?

J'aime beaucoup la randonnée 'Des montagnes de Montserrat au vignoble de Penedes' car elle offre un bon compromis entre la nature, le spirituel et la gastronomie.

L’aspect spirituel ne rebute-il pas les gens ?

Non ! Tout au long de l’itinéraire, on rencontre de nombreux lieux saints.
Difficile de faire comme si on ne les voyait pas.
Montserrat ouvre le bal.

C’est sûr que le paysage de Montserrat est magnifique. On marche sur des falaises de poudingues. C’est une étonnante formation géologique faite de galets et de ciment de boue compactée. Comme les Mallos de Riglos en Aragon.


Malgré tout, on ne peut pas valablement visiter Montserrat sans se pencher un tant soi peu sur le pourquoi et le comment d’un monastère à cet endroit. Notre dame de Montserrat est la Sainte Patronne de la Catalogne. Beaucoup de catalanes se prénomment Món, Montse, Muntsa. Tout le monde a entendu parler de la cantatrice Montserrat Caballé.


Pas besoin d'être croyant pour assister à l’office des laudes. C’est magnifique à voir et à écouter. Il faut se lever tôt le matin, mais vient qui veut. Ceux qui le font ne le regrettent pas.
Heureusement, il y a une session de rattrapage pour les lève-tard. Le soir, on va écouter l’escoléria. C’est une chorale d’enfants « coachés » par les moines.
C’est une institution qui date du XIV° siècle.


Pour ceux qui en ont l'occasion, l'extension à Barcelone est appréciable. Ce n’est pas une ville comme les autres. Elle grouille de vie. La visite phare est celle de la Sagrada Familia.. Les gens adorent. C’est vraiment à voir ! Commencée en 1882, elle n’est toujours pas finie ! Et pour cause, elle n’est financée que par des dons privés.


Gaudi, son créateur est inhumé à l’intérieur.
Il y a aussi le parc Guëll, également créé par Gaudi mais financé par un mécène du nom de Guëll, d’où son nom.

Et dans tout ça, la randonnée n’est-elle pas oubliée ?

Bien sûr que non ! Tous les jours on marche. De plus dans des endroits fabuleux.
Montseny par exemple est classé réserve de la biosphère.

Le Turo de l’Home (avec un seul M) est le plus haut sommet. On le fait ainsi que son voisin le Matagaills.
À Montserrat, il n’est pas rare de tomber nez à nez avec des bouquetins. Pardon des bouquetins ibériques ou cabra hispanica comme on dit ici.  Un jour, on en vu tellement qu’on a fêté ça au ratafia de Montserrat. Ce sont des plantes macérées dans le vin de noix.

À ce propos as-tu d’autres bons souvenirs ?

Difficile de choisir, il y en a tellement.
Je me souviens particulièrement d’un lever de soleil  sur Montserrat. Avec les Pyrénées en fond, c’était magique !

Et l’hébergement ?

J’aime bien celui où l’on va au début. On descend dans un petit hôtel qui travaille en famille. On nous sert une bonne cuisine paysanne catalane. Les gens apprécient. Ensuite la cuisine est plus classique mais de bon niveau.