Emilie, conseillère voyages à La Balaguère. Elle s'est rendue plusieurs fois en Guadeloupe et nous partage son retour d'expérience.
Traversons l’Atlantique pour nous prélasser sur ses plages de sable blanc et frangé de cocotiers du côté de Grande Terre qui est “plate” et accueille les champs de canne à sucre.
Ou bien jouons aux explorateurs chez sa voisine, Basse Terre la sauvage, que je trouve plus authentique et mystérieuse avec sa forêt luxuriante, son volcan actif et ses plages de sables noirs à gris.
Je me suis rendue à plusieurs reprises en Guadeloupe tellement les “z’habitants” sont gentils, on y mange très bien et les activités sont variées.
Tout d'abord, il faut savoir que les randonnées sont accessibles à tous, à partir du moment où vous êtes en forme !
Voici mes coups de coeur en termes d'activités et de paysages :
“La Vieille Dame” comme le nomment les habitants est un volcan encore actif.
La Soufrière
Au volcan de La Soufrière, on se trouve dans une zone plus fraîche, humide et venteuse. Le port d’un coupe vent est indispensable.
Selon l’itinéraire emprunté, il est possible de faire une ascension plus ou moins longue, ce qui permet d’ajuster à son niveau. Il arrive souvent que l’on grimpe dans le brouillard, avec un coup de vent qui dégage une vue magnifique sur la baie de Basse Terre et au delà. La végétation est luxuriante, avec des passages dans des zones avec fumerolles soufrées.
Au retour de cette randonnée, un arrêt aux sources chaudes des “Bains Jaunes”, bassin aménagé avec eau sulfureuse tiède, est appréciable. Donc, on n’oublie pas le maillot et on fait attention car le fond peut être glissant !
On trouve plusieurs bassins de ce style sur Basse Terre, aménagés en eau thermale chauffée directement par le volcan (géothermie) : il est déconseillé de mettre la tête sous l’eau dû à la présence d’amibes.
Vous êtes plutôt aquatique ? Cette journée est faite pour vous avec la traversée en kayak depuis la plage de la Malendure direction des îlets Pigeon. Vous aurez peut être la chance d’apercevoir une tortue. Alors n’oubliez pas votre masque et tuba pour une nage dans les eaux turquoise et cristallines des îlets.
A l’extrémité Est de la Guadeloupe, la Pointe des Châteaux ressemble à un paysage désertique de roches découpées par la force des éléments.
Pointe des châteaux
Le soleil y tape fort donc on se protège bien. La baignade est réalisable mais il faut être attentif aux courants. On aperçoit la Désirade qui semble si proche.
C’est en Guadeloupe que ma fille de 7 ans a pratiqué pour la première fois le canyoning. Que ce soit en initiation ou confirmé, les équipes sont professionnelles et nous transportent à travers les cascades, les sauts et les vasques. Un amusement pour toute la famille !
La découverte de l’univers particulier de la mangrove du côté de la Réserve Grand Cul-de-Sac Marin est intéressante en kayak ou petit bateau. On y découvre toute la vie grouillante de la forêt de palétuviers avec ses crabes, ses petits poissons et les espèces endémiques d’oiseaux telles le Pic de Guadeloupe et la Petite Sterne.
Après la randonnée de la Cascade Paradis, égarez vous pour un retour vers le passé avec la visite de l’Habitation La Grivelière, classée Monument Historique, au coeur de la Vallée de Vieux Habitants qui nous initie à la transformation du café et du cacao : de la culture traditionnelle au produit fini.
Lorsqu’on pose les pieds sur l’île de Grande Terre de l’archipel des Saintes, la sensation d’un séjour d’une journée semble déjà trop courte.
Saintes, anse du Figuier
Ce bout de caillou sec et aride abrite une colonie d’iguanes. S’offrent à nous des randonnées, de l’escalade, du snorkeling, du farniente et de belles tables d’hôtes. Que choisirez vous ? ;)
Bien entendu, avec tous ses efforts, la cuisine familiale créole nous accompagne tout au long du séjour avec ses excellents plats en sauce tel le colombo de poulet, ses poissons, ses crabes farcis, sa fricassée de chatrou (poulpe). On peut terminer le repas sur une note sucrée avec un tourment d’amour à la noix de coco.
Pour les repas sur le pouce, ne faites pas l’impasse sur le “bokit”, genre de pain bagnat généreux et savoureux du coin.
La cuisine est bien sûr parfumée par les épices et peut être relevée à la demande de piment. Si par mégarde le feu se déclenchait dans votre bouche, oubliez l’eau et préférez le sucre. Tout le monde vous le dira !
Une saison sèche et une saison humide : l’île bénéficie d’un climat tropical. Il y fait beau et chaud toute l’année. Deux saisons peuvent se distinguer.
De décembre à avril : la saison sèche et donc plus touristique avec des prix qui flambent.
De mi-juin à novembre : saison d’hivernage, humide. Quand il pleut, cela peut être des trombes d’eau d’un coup et puis le soleil qui réapparaît en suivant.
La période des cyclones se situe d’août à septembre, mais les prévisionnistes arrivent à les anticiper assez tôt ce qui permet de se préparer. Une expérience que je n’ai pas encore pratiquée !
Pour les amoureux des fleurs, l’île explose de couleurs et de senteurs d’avril à juin. Les journées sont courtes sous cette latitude avec la nuit qui tombe tôt.
Fleurs du jardin botanique
C’est aux Antilles que j’ai pu observer les plus beaux couchers de soleil et scruter l’horizon à la recherche du fameux rayon vert. Les pirates comprendront !
Chaque moment de l’année est propice à sa (re)découverte, en fonction de ces préférences. Pour se baigner, la mer est à une température moyenne de 25°. Un vrai régal.
Une saison sèche et une saison humide : l’île bénéficie d’un climat tropical. Il y fait beau et chaud toute l’année. Deux saisons peuvent se distinguer.
De décembre à avril : la saison sèche et donc plus touristique avec des prix qui flambent.
De mi-juin à novembre : saison d’hivernage, humide. Quand il pleut, cela peut être des trombes d’eau d’un coup et puis le soleil qui réapparaît en suivant.